Prise de vue n° 8 : les éboueurs

Un matin de bonne heure. En allant chercher une amie en voiture, nous entrons dans une petite rue à sens unique. Comme elle était bloquée par un camion-poubelle et des éboueurs en pleine activité, nous dûmes rouler très lentement juste derrière eux avant de prendre une autre rue. Nous assistions à la valse des poubelles et des mecs qui couraient dans tous les sens. Cette scène m'a fait réfléchir.

Nous avons de la chance d'avoir des éboueurs. Sans eux, la puanteur, les ordures, les excréments, les couches de bébé, et tout ce que vous voulez auraient envahi nos villes, nos rues, nos jardins et peut-être même nos maisons !

Je suis admirative devant ces éboueurs qui font ce sale (!) travail, sans rechigner, tous les matins de bonne heure, qu'il fasse froid, vente, pleuve ou neige. Le nez grand ouvert dans les odeurs désagréables qui se dégagent des sacs-poubelles pas toujours bien fermés, beurk. Cela m'étonnerait qu'ils gagnent un salaire leur permettant de couvrir les fins de mois... encore moins lorsqu'ils ont une famille à charge.

En plus, nous trouvons souvent parmi eux des gens issus de l'immigration (noirs, arabes, italiens...), la vie ne doit pas être drôle tous les jours pour eux, avec le racisme toujours aussi vif dans certains quartiers ou certaines villes.

Mes respects.