lundi 9 avril 2012

Kiné, psy ou médocs ?

Lorsque vous avez un lumbago, une luxation ou une tendinite, pencheriez-vous pour un traitement médicamenteux, une psychothérapie ou une série de séances de kiné ?

Commençons par une anecdote.

Il était une fois un petit garçon, scolarisé en primaire, qui avait toujours des problèmes en maths. Ses parents, inquiets, l'emmenèrent voir un tas de toubibs qui lui prescrivaient des médocs pour stimuler sa mémoire, sa logique, sa rapidité en analyse, bref, tout ce qu'ils pouvaient. Finalement, cela ne donna rien. Un jour, les parents eurent l'idée de le faire consulter par une neurologue. Cette dernière, après avoir analysé les failles que l'enfant présentait en maths, lui proposa de faire du vélo au moins une demi-heure par jour. Il y eut enfin des résultats et l'enfant commença à progresser en maths.

C'est une histoire vraie, racontée dans un numéro de Santé Magazine que j'avais lu en 2001. Ma passion pour la neurologie est partie de là.

Comment cela se fait qu'en faisant tout simplement du vélo, l'enfant ait vu ses problèmes en maths s'estomper ? Où est le rapport entre le vélo et les maths ? Les changements de vitesse, le calcul des distances, l'anticipation dans les virages, les actes de freinage... permettent en effet de stimuler nos nerfs propres au calcul, à la concentration, à l'analyse, à la logique et à la recherche de pièges dans les problèmes arithmétiques.

Pour moi, la kiné, c'est pareil. Elle nous donne la possibilité de nous aventurer à l'intérieur de notre corps, de comprendre le fonctionnement des organes affectés entre eux via les nerfs, de "converser" avec eux par le biais du toucher. Ainsi, notre corps vous répond et notre cerveau réagit et lutte pour que le mal disparaisse. Les médocs ne sont là que pour apaiser la douleur, pas pour guérir.

Pourquoi je parle ici de kinésithérapie ? Où est le rapport avec la communication, me demanderiez-vous ? La communication tactile, tout simplement ! Nos nerfs sont en éveil, stimulons-les.

Comme lorsque nous le faisons avec notre partenaire lors des moments intimes.

C'est d'ailleurs là que notre vie a commencé. Dans le ventre de sa mère, le bébé ne respire pas encore. La respiration arrive lorsque le médecin ou la mère le touche quand il sort du ventre. En effet, grâce à la communication tactile, le système nerveux du bébé se déclenche, permettant ainsi au système respiratoire de se mettre en route. Euh... arrêtez-moi si je me trompe ;)

Le nerf, vecteur de notre vie.
Le massage, un fantastique lieu de bien-être.

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