dimanche 17 février 2013

L'enfant autiste ou le décodeur du langage animal

Au Salon du Cheval 2012, au rayon Librairie, mes yeux s’arrêtèrent avec beaucoup de curiosité sur un livre dont le titre subjuguait, de par son fond que par sa forme (il occupe la moitié de la 1ère page de couverture !) : « L’enfant-cheval » de Ruppert Isaacson.

« Un enfant qui se prend pour un cheval ? Un enfant qui a grandi entouré de chevaux ? Un enfant qui a le don de communiquer avec les chevaux ?… », me disais-je, amusée, moi-même passionnée d’équitation. Sur le moment, je n’avais pas vu le sous-titre, dont la couleur le rendait presque invisible sur le fond de la couverture du bouquin : « La quête d’un père pour guérir son fils autiste ». Intriguée et poussée par l’envie de découvrir le monde de l’autisme, je le pris aussitôt. Un témoignage qui fait 412 pages !
Et là… surprise ! Chaque page offre une incroyable poignée d’informations précieuse sur l’autisme et les symptômes qui en découlent. J'ai pris beaucoup de plaisir à y apprendre des choses que j’ignorais jusque-là. Notamment une : il semble que les autistes aient le don de comprendre le langage animal et arrivent à communiquer grâce aux animaux. C’est un des points positifs qu’il faudrait mettre en avant pour dédramatiser le handicap, non ?

Un passage plus que touchant :

Moi qui regardais, me rapprochant lentement d’elle pour ne pas l’effaroucher, je savais que j’étais témoin de quelque chose d’extraordinaire. La jument se soumettait spontanément à l’enfant à terre devant elle. Depuis toutes ces années que j’entraînais des chevaux, je n’avais jamais vu ça. Mon fils avait une forme de communication directe avec cet animal.
Et là, j’ai pleuré, les larmes coulaient en silence et d’elles-mêmes en ce jour de juin humide, parce que je pensais : « Il l’a. Il a le gène du cheval. Mais il est autiste. Je ne pourrai jamais partager ça avec lui. Jamais lui apprendre à monter. Jamais partager cette joie avec mon fils. ». Incroyable, ce qu’un parent peut se tromper.

C’est fort ! Sur mes joues ont aussi coulé des larmes, se joignant à celles de cet humble père de famille.

Une fois entré sur une terre
inconnue, on se créé
inutilement des préjugés :
ils mettent des barrières
entre les terriens
… POUR RIEN !… 

Merci Rowan l'enfant-cheval, pour cette belle leçon d'humanité, criante de vérité ! ;)

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